Ce matin, je prends un café. Je suis dans la partie vulnérable de mon cycle, et je sais que le café peut agir d’ancrage et me relier aux parties de moi où la nuit et les tempêtes semblent éternelles; c’est-à-dire qu’il peut me mettre directement en lien avec les parties de moi où vit encore la honte, la soumission, le jugement dur envers moi-même et la peur de ne pas être assez pour quiconque ou quoi que ce soit.
Je fais appel à ces parties pour écrire, ça fait mal and it’s ok.
Je suis consciente de la présence des autres parties bienveillantes de mon être, en back ground, elles sont là, si j’ai besoin d’apaisement, d’être rassurer ou bercer. Mais surtout, elles sont là pour m’offrir le pardon, que je demanderai dans quelques mots.
« Je m’en veux d’avoir eu si peur de ne pas être aimer, que je suis tombée dans la folie. La folie de vouloir quelque chose à tout prix, pour combler le gouffre que j’avais à l’intérieur de moi. Je m’en veux d’avoir fait subir mon manque d’amour à des personnes que je ne savais pas comment aimer. Je m’en veux de m’avoir tant saboté pendant des années; saboté mes rêves, mes désirs, mes amours, mon être, mon faire, mon devenir, mon corps. Je m’en veux d’avoir été si blessée et ignorante et non présente. Je m’en veux d’avoir pris la fuite, tant de fois, de m’être abandonnée à répétition, de ne pas avoir su me positionner, me respecter. Je m’en veux de ne pas avoir su m’aimer.
– profonde inspiration, lente expiration –
Je te demande pardon, belle femme de mon coeur.
Je vous demande pardon, si en chemin, vous avez subi mon trouble intérieur, mes tempêtes, mes incertitudes et mon manque d’amour propre. »
« Ma chérie, tu es pardonnée depuis le début des temps. Ton chemin vers la guérison et la libération nécessite que tu traverses des tempêtes, que tu sois ignorante afin que tu puisses apprendre à semer de la conscience. La Vie c’est aussi la fuite, le non-amour, le sabotage. Il serait dommage que tu te coupes d’une partie de l’expérience, parce que tu ne pourrais pas comprendre ce qu’est la complétude.
Je t’écoute, je suis avec toi. Je t’aime et je suis fière de toi.
Ouvre grand les bras à la magie de la Vie, laisses-toi émerveiller par toutes les fleurs sur ton chemin et continu de marcher. Tu seras toujours accompagnée. »
– profonde inspiration, lente expiration –
À mes yeux, ça, c’est la beauté et la puissance du mélange de la PNL et de la pleine conscience, dans toute sa splendeur.
** interdépendance interne, comment être sa propre coach **
avec Amour,
Ka
