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Ce moment du mois où l’œstrogène fait place à sa douce moitié, où l’automne s’installe à l’intérieur de moi.  Tout semble plus sensible; mes mots, ceux des autres.  La Vie qui me traverse me pince, me harponne, un peu partout à son passage.

Je sais ce qui s’en vient : une baisse d’énergie, une digestion bien connectée à mes émotions, de l’inflammation, une baisse de patience et de tolérance, un discours interne rempli de doutes et de stress, un besoin de validation et de contrôle plus présent, la rigidité qui prend le dessus sur la flexibilité, une remise en question de mon savoir-être, de mon savoir-faire et parfois de mon devenir.

Bonjour madame progestérone, salutations à vous, mes spms.

Avant, j’avais l’impression de devenir folle, un peu monstrueuse, madame Hyde en personne.  J’avais de la misère à me reconnaître.  Une perte de contrôle totale sur moi-même.  Les hormones dans le tapis, comme y disent; vous êtes si puissantes, mesdemoiselles.

Aujourd’hui, je reconnais les parties de moi en souffrance qui osent faire leur apparition, mois après mois.  Quel courage vous avez pour vous dévoiler en toute vulnérabilité.

Je reconnais la sagesse de mon corps qui se transforme, si je ne veux pas les voir, ni les écouter et encore moins les ressentir.

J’apprends à ralentir le rythme, me donner de la douceur, j’apprends à retourner à l’intérieur de moi, même si le chemin me fou la chienne et me fait mal.

J’apprends à me contempler avec humilité, à auto-réguler les vagues d’émotions qui me submergent et me traversent.

J’apprends à me connecter au vide, à la séparation, à la déconnexion, à la douleur; parce que plus je leur résiste, plus elles se font voir, entendre et ressentir.

Je m’incline désormais devant vous, mes spms adorées.

Vous êtes de majestueuses portes de reconnexion vers les parties de moi qui hurlent de colère, qui pleurent en silence, qui désire plus que tout au monde se faire bercer par l’Amour.

Les cycles de la femme sont un précieux cadeau, une divine sagesse, un enseignant qui challenge la cristallisation générationnelle.

Les cycles de la femme sont une puissante source de mouvement et d’appel à la transformation.

Les cycles de la femme, nous offre la Vie, à tous.

Réapprenons à leur laisser l’espace qui leur revient, honorons-les, en entièreté.

 

La semaine des petites morts arrive, c’est l’hiver.  Puis le sang coule et le printemps s’installe doucement.

Nous sommes programmées pour revenir en fleur.

Joyeuse floraison, à chacune de vous, les belles femmes.

avec Amour,

Ka

 

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